Un article du Monde relate une publication sur la situation dans le monde de la prématurité. Les faits : la prématurité est la principale cause de mortalité avant l’âge de 5 ans. Ce sont ainsi, 13,4millions de bébés soit 1/10ème qui naissent avant terme (37 semaines d’aménorrhée) avec 1million de morts. Le taux de prématurité est de 9,9% en 2020. Certes comme attendu, les taux les plus élevés sont dans les pays pauvres (Bangladesh Pakistan Nigéria etc) mais on en est à 11,6% et 10% en Grèce et aux USA respectivement. Et dans un même pays (les US par exemple) la prématurité est plus grande chez les familles afro-américaines ou les hispaniques que les blanches.
Cela reflète in fine les priorités des politiques, moins de santé publique, moins d’investissement en épidémiologie, prévention, qualité des soins etc. Nos gouvernants -comme ceux des pays pauvres- continuent à privilégier le privé et le marché comme pouvant résoudre ces problèmes qui ne peuvent être résolus que part des investissements massifs dans la santé publique. Les facteurs que les politiques refusent de voir et d’y accorder de l’importance -comme la pollution qui joue un rôle certain pendant la maternité sur la prématurité- doivent revenir au cœur de nos préoccupations. Encore et toujours, il convient de rappeler combien la santé publique et la prévention permettent -en plus de la qualité de la vie et la baisse de la mortalité – aussi d’améliorer la situation économique et le bilan financier si l’on tient compte du coût pour la société des séquelles de la prématurité..….