La Bumétanide pour traiter des maladies neurologiques et psychiatriques : réponse aux critiques  

Dans cet article paru dans la revue Cells, nous faisons le point avec Enrico Cherubini qui est le codécouvreur de la maturation des courants inhibiteurs sur certaines critiques souvent infondées et parfois malveillantes sur nos travaux passé et présents.

Nous rappelons l’importance de notre découverte de 1989 sur la maturation des taux de chlore qui a généré un sujet majeur dans le domaine de la neurobiologie du développement.

Ensuite nous passons en revue les travaux notamment cliniques sur la Bumétanide dans le traitement de l’autisme qui malgré l’échec de la phase 3 reste une découverte importante avec des centaines d’enfants traités avec succès. Et surtout, nous rappelons que des travaux récents montrent que la Bumétanide est efficace quand on a des biomarqueurs de qualité permettant d’identifier des populations d’enfants potentiellement répondeurs au traitement. A l’évidence, quand les maladies neurologiques et psychiatriques coutent plus de 780 milliards par an en Europe et que la plupart des larges pharmas quittent le domaine cérébral pour l’oncologie ou le vasculaire, on est en droit de se demander si d’autres pistes et de nouveaux concepts ne sont pas indispensables. Nous avons décidé de suivre la piste d’un générique repositionné à large spectre d’action et nous continuerons de le faire. L’approche traditionnelle basée sur une cible moléculaire spécifique ne semble pas porter des fruits. Notre prochaine étape est d’essayer d’identifier des biomarqueurs pour mieux comprendre l’hétérogénéité des troubles du spectre autistique et notamment en relation avec la maternité.

Yehezkel Ben-Ari, Neurobiologiste, PDG de Neurochlore et de B&A Biomédical

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